En 1995, la Fondation Cartier pour l’art contemporain présentait la première exposition monographique du photographe malien Malick Sidibé hors du continent africain. Un an après la disparition de l’artiste le 14 avril 2016, elle lui rend hommage avec «Mali Twist», une grande exposition rétrospective accompagnée d’un ouvrage, conçus et dirigés par André Magnin en collaboration avec Brigitte Ollier.
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L’exposition réunit pour la première fois ses photographies les plus exceptionnelles et emblématiques
Des tirages d’époque réalisés par lui-même de 1960 à 1980 ; un choix de «chemises» rassemblant ses prises de vue de soirées ainsi qu’un ensemble de portraits inédits d’une beauté intemporelle. Véritable plongée dans la vie de celui qui fut surnommé «l’œil de Bamako», cet ensemble exceptionnel de photographies en noir et blanc révèle comment Malick Sidibé a su saisir, dès le début des années 1960, la vitalité de la jeunesse bamakoise et imposer son style unique, reconnu aujourd’hui dans le monde entier.
2. Prenez la pose
Mali twist a sa playlist originale, imaginée par Manthia Diawarz et André Magnin, ainsi qu’un STUDIO PHOTO ouvert à la fantaisie comme à la couleur, réalisé par Constance Guisset. Vous êtes tous invité à prendre la pose 📷 et à partager vos clichés avec le hashtag #studiomalick. Nous nous sommes prêtés au jeu 🙂
3. Les soirées Nomades
Sans surprise, la Fondation Cartier nous a encore réservé un beau programme des soirées Nomades. Des concerts (beaucoup de concerts), des défilés, des bars, et une démonstration de marionnettes qui a particulièrement retenu notre attention. Le mardi 12 décembre, les marionnettes géantes de Yaya Coulibaly s’animent au son des percussions: animaux et figures humaines défileront pendant une nocturne exceptionnelle de l’exposition, guidés par des danseurs de la compagnie Sogolon. Le mercredi 13 décembre, suivra un atelier de fabrication éphémère proposé au jeune public.
https://www.youtube.com/watch?v=ngGCnd8Lw8o
«Mali Twist» réunit plus de 250 photographies. Elle s’étend du 20 octobre au 25 février à la Fondation Cartier pour l’art contemporain – 261, boulevard Raspail 75014 Paris.