Homme d’accueil de part mon activité hôtelière arrivé après une première vie en Europe, j’ai choisi comme Terre d’accueil le continent africain depuis une petite décennie.
“Homme aux semelles de vent” comme mes proches se l’accordent à dire… J’aime être en mouvement tant physiquement que plus spirituellement par la lecture ou la préparation de voyages, en Asie parfois, mea culpa!
L’Afrique a longtemps été une masse indéfinie dont me parlaient mes parents pour y avoir vécu et m’avoir souvent décrit de leur épopée depuis une France très septentrionale vers Marseille puis…vers un autre monde dont ils ne savaient que penser de prime abord.
C’est aussi des objets, des odeurs qui me donnaient la sensation qu’un Ailleurs existait. J’ai eu la chance de partager ma première découverte en famille avec des souvenirs encore très présents aujourd’hui, des images surtout, j’étais minot!
Puis après quelques voyages initiatiques ou teintés de retrouvailles d’amis “déjà partis” un de ceux ci a été déterminant : Madagascar!
Voyage destiné à découvrir le travail d’une amie avec les enfants des rues d’Antananarivo, la capitale. Cette expérience forte et positive qui vous fait croire en l’Homme a été entrecoupée d’un moment sur une île qui sera mon “Shangri La” révélé.
Mon amie m’avait dit que ce voyage serait impossible à retracer en mots, je n’attendais pas une vérité si frappante.
La vie a fait que très vite une des rencontres faite sur cette île est devenue une proposition d’association professionnelle au sein du premier hôtel que j’ai donc dirigé!
Des choix, des rencontres, des évènements naturels et politiques font que depuis j’oscille entre deux continents comme nombre de ceux que je côtoient et qui ne peuvent prendre quelque décision que ce soit de façon durable face à ce choix cornélien.
L’Afrique tout comme une inextinguible envie de voyage font partie de moi, mes proches me savent insatiable sur ces cultures si profondes que j’ai la chance de rencontrer parfois et de comprendre, peut être.
Le partage en voyage n’est pas de mes qualités en terme d’instantanéité… J’aime à les raconter, à les faire vivre à mes proches ou moins proches d’ailleurs. Quant à partager cette découverte, je suis de ceux qui aiment se perdre seul, s’immerger en solitaire parfois avec une mince inquiétude du fait d’être injoignable et non localisable… Ces deux notions s’ancrent en nous au profit des opérateurs téléphoniques qui nous rendent moins libres à notre coeur défendant mais notre société ne laisse parfois pas notre coeur s’exprimer assez fort.
Le partage est donc à postériori avec des amis ou mes hôtes que j’aime faire voyager s’ils s’en sentent l’âme!
Nicolas PAWLOWSKI